Depardieu, Jacquot… Emmanuelle Devos réagit aux mauvaises pratiques du cinéma français

Emmanuelle Devos, le 18 avril 2023.  - Credit:SYSPEO/SIPA / SIPA / SYSPEO/SIPA
Emmanuelle Devos, le 18 avril 2023. - Credit:SYSPEO/SIPA / SIPA / SYSPEO/SIPA

Emmanuelle Devos décrit la période comme « une sorte de nettoyage du passé ». Interrogée ce dimanche 11 février dans La Tribune, la comédienne est revenue sur les récentes accusations qui agitent le cinéma français et divisent la société, rapporte BFMTV.

Gérard Depardieu, Benoît Jacquot, Jacques Doillon sont aujourd'hui mis en cause par plusieurs femmes. Les deux réalisateurs sont notamment visés par une plainte pour « viol sur mineur de 15 ans », récemment déposée par l'actrice Judith Godrèche. Réagissant au MeToo du cinéma français, Emmanuelle Devos estime que « de mauvaises pratiques du passé sont en train d'être mises au jour, quelquefois avec excès ».

« On ne peut effacer un artiste, quoi qu'il ait fait »

La comédienne regrette aussi une époque où on « ne réfléchit plus » et où « ne se parle plus ». S'exprimant aussi sur l'affaire Depardieu, elle assure « qu'on ne peut effacer un artiste, quoi qu'il ait fait ».

Pour Emmanuelle Devos, ce qui est ici à l'œuvre dans ce « nettoyage du passé » dépasse le cadre du cinéma, qui est « un peu le miroir d'un vaste changement sociétal ». Elle note que certains individus sont désormais écartés en raison de leur comportement sur les tournages, avant d'appeler à protéger aussi celles « qui n'ont pas le pouvoir : les maquilleuses, les techniciennes, les régisseuses » .

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