« La Demoiselle et le Dragon » : courage, fuyez !
Il était une fois une jeune princesse qui avait décidé de faire la peau au conte de fées traditionnel ! C'est le message – n'en cherchez pas d'autres, il n'y en a pas – que porte la nouvelle production déjà numéro 1 de Netflix, La Demoiselle et le Dragon, réalisée par le peu prolifique Juan Carlos Fresnadillo et lancée, ce n'est évidemment pas un hasard, le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes. Ici, on parle princesse, reine, belle-mère et dragons, tous les ingrédients classiques du conte de fées mais revus et corrigés à la sauce post-MeToo, quitte à courir sur les sentiers battus d'un féminisme bon marché.
« Les récits de princesses en danger attendant l'arrivée d'un valeureux chevalier pour les sauver sont trop nombreux pour être comptés. Ce récit n'est pas l'un d'eux. » Dès son introduction, La Demoiselle et le Dragon annonce clairement la couleur. Cette précision lourdingue balancée en voix off semble vouloir sonner comme une promesse. Celle de proposer un conte de fées qui trancherait le cou à ceux de notre enfance en leur insufflant une rasade de girl power. Une promesse moins audacieuse qu'il n'y paraît et qui, au final, ne fait pas d'étincelles, hormis celles (assez jolies) produites par le méchant dragon.
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