Dani : "Je n'ai plus d'argent et c'est confort"

Quand elle possédait une Ferrari ou une Porsche, Dani adorait frôler le danger sur les petites nationales. Le frisson dans la vitesse, le risque pour soi, à un âge où il est si difficile de contenir ses émotions. Aujourd'hui, si elle avait encore ses voitures décoiffantes, elle n'emprunterait plus les mêmes trajectoires. "Avec le temps, on prend les risques différemment. Avec les enfants, on change de voiture. Mais on peut aussi rouler en Porsche très doucement et apprécier le groove de la mécanique."

A 76 ans tout juste, la fille de cordonnier - Danièle Graule au civil - ne conduit plus pied au plancher. La chanteuse s'est rangée des bagnoles. Elle a même quitté Paris. "Deux jours avant le confinement, j'ai visité un appartement à Tours. Le lendemain, j'y emménageais. Et mon fils m'a ordonné : 'A partir de maintenant, tu ne sors plus! Tu ne sors plus!'"

Débarquée de Perpignan

Dani, débarquée à Paris un lundi 11 novembre 1963, à l'âge de 19 ans, d'un train de nuit parti de Perpignan n'a plus besoin de se disperser pour trouver ce qu'elle a longtemps cherché en frôlant le carambolage. Un socle, un ancrage, une famille. Tout était allé très vite pour la provinciale rêvant de faire les Beaux-Arts et de devenir maquilleuse. Dès son arrivée à Paris, elle entame une carrière de modèle puis de mannequin, s'éprend d'un photographe de Salut les copains, Benjamin Auger - le père de son fils Julien, né en 1969 -, enregistre un tube (Papa vient d'épouser la bonne, 1 million de 45-tours),...


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