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Danger, complots, larmes de joie ou de désespoir... tout ça est réuni dans la meilleure série de Netflix

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La plateforme Netflix est souvent critiquée par ses abonnés pour son incapacité à produire sur le long terme des séries de qualité. Pourtant, plusieurs de ses productions sont parvenues à contredire ce constat en parvenant à s’imposer sur la durée.

C’est notamment le cas de la série documentaire Formula 1 : Pilotes de leur destin, en diffusion depuis cinq saisons et considérée par bon nombre de téléspectateurs comme la meilleure série disponible sur le service de streaming ! Un engouement qui n’engage pas que les aficionados de courses automobiles, bien au contraire…

Disposant de moyens conséquents et d’accès privilégiés dans les coulisses des principales écuries de F1, la série documentaire a permis de mettre en lumière tous les rouages de cette emblématique compétition, les défis rencontrés par ses pilotes, mais également la personnalité hors-norme de ses hommes de l’ombre, et notamment ses directeurs d’écurie.

Car F1 : Pilotes de leur destin n’est pas une simple série à suspense sur l’identité du vainqueur du championnat du monde de Formule 1. Les résultats étant connus par avance (à condition de s’intéresser à l’actualité des courses automobiles), ce programme s’intéresse avant tout aux petites histoires, et il est ainsi souvent plus intéressant de suivre le combat mené par des écuries de milieu de tableau que les résultats des équipes en tête du classement.

Cette production Netflix est très clairement une publicité géante de la Formule 1, et c’est d’ailleurs en ce sens que la plateforme est parvenue à attirer un public ne s’intéressant pas aux courses automobiles, en rendant accessible cet univers à travers des explications très claires de ses règles et autres spécificités.

Ainsi, on peut tout à fait apprécier la série sans jamais avoir vu de Grand Prix à la télévision, et d’ailleurs Pilotes de leur destin ne tient pas tant du programme sportif que du soap opera à la Dallas, dans ce monde impitoyable où l’argent est roi, les complots et trahisons sont monnaie courante, et où les compteurs sont remis à zéro à chaque nouvelle course.

La révélation de cette série documentaire est sans aucun doute Günther Steiner, le directeur de l’écurie Haas. Incarnation du loser magnifique, cet italien au fort accent germanique jouit d’une cote de popularité exceptionnelle après des fans, en raison de ses punchlines, de son langage fleuri (il emploie le mot « fucking » à peu près autant de fois qu’Al Pacino dans Scarface) mais aussi pour son éternel sourire aux lèvres.

Comme dans n’importe quel feuilleton, il y a dans Pilotes de leur destin des gentils et des méchants. Günther Steiner et son BFF Mattia Binotto (de l’écurie Ferrari) se rangent sans aucun doute du côté des bons, au même titre que le défenseur des grandes causes Lewis Hamilton, l’excentrique (et pétomane !) Yuki Tsunoda et le boute-en-train Daniel Riccardio du côté des pilotes.

Le camp des méchants est également bien fourni. Le plus emblématique est très certainement Christian Horner, alias monsieur Geri Halliwell (oui oui, l’ancienne Spice Girls), le patron de Red Bull Racing. Compétiteur né, ce dernier n’envisage que la première place, et quiconque ne partage pas son point de vue sera écarté de son écurie.

Son rival principal est Toto Wolff, directeur et co-propriétaire de l’écurie Mercedes, qui apparaît dans les premières saisons comme un homme rendu arrogant par les multiples victoires de son équipe au championnat du monde, grâce notamment aux exploits de son pilote vedette Lewis Hamilton. Son vrai visage sera révélé lorsque son règne se verra menacé par l’émergence de l’écurie Red Bull et son jeune prodige, Max Verstappen.

Enfin, si l’on doit comparer la série à un soap opera, il fallait bien un milliardaire maléfique, et autant dire que le richissime Lawrence Stroll campe ce rôle à merveille. L’homme d’affaires canadien, épaulé par son pilote principal (nul autre que son propre fils, Lance Stroll) n’avait que faire du fair play lorsqu’il a décidé de s’offrir la copie conforme de la voiture de Mercedes (alors la plus performante du circuit) pour garantir à son écurie de bons résultats.

Le découpage de la série (débutant généralement par la présentation de deux écuries, l’entraînement le vendredi, les essais qualificatifs le samedi, puis le Grand prix du dimanche) est également l’un des atouts principaux de la série. Rarement un programme ne nous aura donné une telle impression de vivre dans la peau d’un pilote de F1, et les courses nous offrent à chaque épisode un grand spectacle de son et d’images à couper le souffle.

L’esthétique de la série est d’ailleurs un autre atout principal du programme. Dotée d’un budget confortable, F1 : Pilotes de leur destin nous fait voyager aux quatre coins de la planète, dans les circuits les plus emblématiques de la compétition (Monaco, Barcelone, Monza, Silvestorne…) mais également dans les QG des écuries (mention spéciale au McLaren Technology Centre, au sud-ouest de Londres).

Les retombées de la série sont tellement énormes, que l’on prétend même que la popularité rencontrée par certains de ses protagonistes influerait sur les décisions prises par les écuries, ce qui pourrait notamment expliquer pourquoi Günther Steiner est toujours en place malgré les piètres résultats de l’équipe qu’il dirige.

Économiquement également, la série Netflix est devenu un véritable atout pour la Fédération Internationale de l’Automobile. Selon l’AFP, 27 % des français se sont déclarés intéressés par l’actualité de la F1 en 2021 (contre 23 % en 2020), tandis que les Grands Prix retransmis par Canal+ ont connu d’importants pics d’audiences ces récentes années.

Alors que la saison 2023 a débuté le 5 mars dernier lors du Grand Prix de Bahreïn (remporté par Max Verstappen), la saison 6 – qui ne sera pas diffusée avant 2024 – est déjà attendue de pied ferme par des millions d’abonnés de Netflix à travers le monde !

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