Dammartin-en-Goële : deux agents municipaux se font tabasser dans une rue en pleine journée

Deux ASVP se sont fait violemment tabasser en région parisienne - Getty Images

Cinq individus ont passé à tabac deux agents de surveillance de la voie publique (ASVP). Les faits ont eu lieu en plein jour, dans une rue de la commune de Dammartin-en-Goële.

La ville de Dammartin-en-Goële est sous le choc. Le 20 septembre dernier, deux des quatre ASVP de cette commune de 10 000 habitants se sont fait rouer de coups par un groupe de cinq individus, rapporte le journal Le Parisien. Les agresseurs n’ont pas été identifiés mais une enquête a été ouverte par le parquet de Meaux. Elle est toujours en cours à l'heure où sont écrites ces lignes. Leur mobile n’est pas encore connu à ce stade des investigations.

Les faits se sont déroulés en plein cœur de la journée, vers 14h30, dans la ruelle des Filois où ils exerçaient leur métier. Cinq personnes les auraient soudain pris à partie sans raison apparente et auraient commencé à les rouer de coups. Le déchainement de violence se serait même poursuivi une fois les deux ASVP au sol, ce qui en dit long sur la rage qui animait les malfrats. À ce stade, la piste principale des enquêteurs est une histoire de contravention qui aurait été mentionnée par l’un des agresseurs. Par ailleurs, des caméras de surveillance pourraient avoir filmé l’agression.

Des agents mal équipés ?

Après ce lynchage, les deux agents municipaux ont été emmenés à l’hôpital. Le détails des blessures qu’ils ont subi et le nombre de jours d’ITT qu’ils ont reçus ne sont pas connus. Toutefois, le fait que leur pronostic vital puisse être engagé n’a pas été mentionné. Ils sembleraient toutefois qu’ils soient extrêmement choqués. Selon Vincent Clavier, le maire divers gauche de la ville, la santé mentale et physique des deux victimes est désormais la priorité de ses services.

Toujours d’après l’élu, cette agression ultra violente est une première sur le territoire de sa commune et met en lumière le manque de sécurité des agents municipaux. Vincent Clavier a également dit à nos confrères qu’il avait voulu faire équiper ses ASVP de caméras embarquées mais que cela n’était pas possible à cause de la réglementation d’État en vigueur.

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