“Daisy Jones and The Six”, la série trop mélo pour être rock

Rassurez-vous : si vous n’avez pas entendu parler de Daisy Jones & The Six, ce n’est pas d’être passé à côté de l’un des plus célèbres groupes de rock américain des années 1970, mais parce que celui-ci n’existe pas. Donnant son nom à la minisérie diffusée sur Amazon Prime Video depuis le 4 mars, la formation américaine a été inventée dans le roman du même nom de Taylor Jenkins Reid (traduit en français chez Charleston), rappelle le Los Angeles Times.

Le quotidien californien décrit la série, qui se présente en partie comme un faux documentaire, comme “un soap opera niché dans une comédie musicale sur les coulisses d’un groupe du passé”. L’essentiel de l’action se déroule dans les années 1970 avec des interviews fictives prenant place dans les années 1990 pour raconter “l’histoire de l’ascension, d’abord lente puis rapide, et de la chute brutale d’un groupe de rock”.

Quand Hollywood rencontre Pittsburg

Deux artistes forment le tandem moteur du groupe, vaguement inspiré du bien réel Fleetwood Mac. “Riley Keough joue Daisy, une pauvre petite fille riche ayant grandi à Hollywood Hills, dont nous faisons la connaissance […] quand elle est adolescente à la fin des années 1960 et se retrouve dans le pétrin, un pétrin plus suggéré que montré. Plus tard elle se met à noter ses pensées les plus profondes pour en faire des textes de chansons, puis travaille sur les paroles pour en faire des chansons.”

De l’autre côté du pays, à Pittsburgh, “le prolo Billy Dunne (Sam Claflin) se laisse convaincre par son petit frère Graham (Will Harrison) de rejoindre son groupe ; ils jouent dans des bals de fin d’année, des fêtes et des bars du coin jusqu’à ce qu’ils rencontrent par hasard un manager de Los Angeles nommé Rod (un Timothy Olyphant amusant, à la perruque marrante)”.

Ce n’est qu’une question de temps avant que le destin ne les réunisse, pour une relation amoureuse pleine de tensions (Billy est marié à une photographe) et une collaboration artistique fructueuse, jusqu’à la rupture du groupe.

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