D’Ultra Vomit à Aya Nakamura : dans la playlist d’Emmanuel Macron

Le président Emmanuel Macron dans la cour du palais de l'Élysée lors de la Fête de la musique le 21 juin 2018.   - Credit:Abaca
Le président Emmanuel Macron dans la cour du palais de l'Élysée lors de la Fête de la musique le 21 juin 2018. - Credit:Abaca

On craignait qu'Emmanuel Macron ait perdu, après sept années au pouvoir, sa capacité de « disruption », lourde erreur ! En proposant à la Franco-Malienne Aya Nakamura – chanteuse francophone la plus écoutée au monde, à 28 ans seulement – d'interpréter du Piaf en mondovision pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques à Paris, le 26 juillet prochain, le président a renvoyé ses détracteurs, en particulier à la droite et l'extrême droite de l'échiquier politique, aux rangs de vieux réacs.

Car l'idée pourrait avoir plus de panache qu'on l'imagine. Comme, toutes proportions gardées, lorsque la cantatrice afro-américaine Jessye Norman avait entonné « La Marseillaise » drapée dans une majestueuse robe tricolore signée Azzedine Alaïa sur la place de la Concorde, devant 800 millions de téléspectateurs, à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française organisée en 1989 par Jean-Paul Goude et Jack Lang, sous François Mitterrand.

Danseurs en collants résille

Ce n'est pas la première fois que le chef de l'État surprend par des choix musicaux décapants pour des manifestations officielles. On l'a quelque peu oublié, mais il avait provoqué un tollé avec la Fête de la musique en 2018 en invitant à l'Élysée les DJ stars de la French Electro : Chloé, Kavinsky ou Kiddy Smile, arrivé aux platines de la soirée avec un tee-shirt barré d'un slogan provocateur : « Fils d'immigrés, noir et pédé » en plein débat sur la loi asile et immigration.

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