D’où vient la procrastination ? Des scientifiques ont la réponse (et c'est fascinant)

À ne pas confondre avec la paresse, la procrastination est un comportement humain courant qui consiste à reporter ce qui pourrait être fait le jour même. De nombreuses études ont tâché de comprendre les mécanismes cérébraux et psychologiques qui nous incitent à un tel comportement, cet ennemi familier qui peut tantôt nous empoisonner la vie ou nous faire du bien. De prime abord, on aurait tous tendance à assimiler la procrastination à une flemme compulsive ou un manque cruel d'organisation. Mais d'après une étude récente de l'Ohio State University, la réponse est bien plus complexe que cela et dépendrait de la tendance des individus à prioriser les attitudes négatives ou positives. On vous explique ce concept fascinant.

Dans un communiqué de presse, l'auteur principal de l'étude, le professeur de psychologie Russell Fazio, explique que la procrastination dépend de notre faculté d'équilibrer ce que les chercheurs appellent le "biais de pondération de valence". Pour simplifier, ce concept cognitif décrit notre penchant à adopter des attitudes tantôt positives ou négatives lorsque nous sommes confrontés à certaines situations ou décisions, en particulier face à des tâches désagréables.

Après une première expérience menée sur 232 participants invités à se placer dans un scénario de production de leur déclaration de revenus, Fazio et son équipe sont parvenus à la conclusion que les individus ayant tendance à se focaliser sur les aspects négatifs d'une situation sont les plus susceptibles (...)

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