Une députée veut autoriser les mini-voitures Twizy, Microlino, Ami sur autoroute
L’idée ne consiste absolument pas à précipiter les voiturettes sans permis bridées à 45 km/h sur les autoroutes françaises. Ces engins resteraient exclus des voies rapides, d’après le nouveau projet de loi déposé le 23 janvier 2024 par la députée Olga Givernet. Il vise plutôt la catégorie des quadricycles lourds pouvant atteindre une vitesse de 80 à 90 km/h et nécessitant un permis B1 au minimum. Pour le moment, ces véhicules ne peuvent pas emprunter des tronçons de routes express, ce qui peut être frustrant pour les utilisateurs, notamment en région parisienne et dans d’autres grandes villes. Il ne s’agit néanmoins pas d’envoyer ces véhicules faire un Paris – Lyon au milieu des poids lourds et autres véhicules lancés à 130 km/h.
La limitation de ces quadricycles sur les axes urbains est bien trop contraignante actuellement pour en favoriser l’adoption à grande échelle. Ils pourraient être pourtant une solution adaptée pour désengorger les villes de véhicules toujours plus imposants.
Donner un coup de pouce à de petits engins légers
Comme le souligne l’article de Challenges du 25 janvier, il est souvent demandé aux constructeurs japonais de transposer à l’Europe leur concept de Keijidosha (kei cars). Il s’agit de petites voitures très compactes (3,40 m de long pour 1,48 m de large), peu puissantes et largement subventionnées au Japon. Cependant, la rentabilité n’y est pas pour concrétiser une transposition au marché européen. L’homologation et le coût pour des modèles électrifiés poseraient un problème aux constructeurs japonais.
Crédits photos de l'image de une : Microlino // Source : Thomas Ancelle pour Numerama