Déprogrammation de films, couvre-feu : l'inquiétude des salles de cinéma

Jeudi soir, la ministre de la culture Roselyne Bachelot annonçait partager "le sentiment de désolation de tous les acteurs du spectacle vivant et du cinéma", depuis l'annonce d'un couvre-feu à partir de 21h dans 9 métropoles françaises. Cette mesure est un nouveau coup dur pour les salles de cinéma déjà fortement fragilisées par la crise sanitaire. Au lendemain de l'intervention télévisée d'Emmanuel Macron, les exploitants ont déposé jeudi matin une demande au ministère de la culture pour assouplir les restrictions.

"Ce qu'ils voudraient, c'est plutôt de considérer que 21 heures, ce n'est pas l'heure à laquelle on doit être chez soi mais, pour ceux qui ont un ticket pour une pièce ou un film, l'heure du départ de la salle. Cela me paraît plaidable", a déclaré Roselyne Bachelot. Le ticket pourrait servir de justificatif. Une mesure qui permettrait un "contrôle simple par les forces de l'ordre [puisque] sur un ticket de cinéma ou de théâtre sont indiqués le lieu, l'horaire et la date de la représentation", selon Richard Patry, président de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF), interrogé par Les Inrockuptibles.

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Mais l'idée a été rejetée vendredi sur BFMTV par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, soulignant que "ce qui fait la force d'une règle, c'est sa clarté et sa simplicité", avant d'ajouter que "si vous commencez à multiplier les exemptions, on ne va pas...


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