Dépaysantes, inquiétantes ou fantastiques... Avant "The Wilds", les îles ont inspiré bien d'autres séries

Après le crash de leur avion en pleine mer, neuf adolescentes s'échouent sur une île déserte… Avec son air de déjà-vu, le point de départ de The Wilds pourrait déjà faire bailler les plus tolérants des amateurs de séries. Après les récents naufrages de The I-Land et de The A List (Netflix), s'agirait-il de la énième variation pour ados de Lost? Il est vrai que tout y est, depuis le mystère central (des caméras de sécurité épient les faits et gestes des jeunes naufragées), jusqu'à la structure en flash-back (chaque épisode raconte les traumas de l'une des protagonistes).

Mais au-delà des contingences matérielles (trouver de la nourriture, se construire un abri), le portrait nuancé que The Wilds tire en creux de chacune de ses héroïnes fait basculer cette création d'Amazon Prime Video du côté des meilleures séries sur l'adolescence, avec des problématiques comme la ­stigmatisation des comportements sexuels ou la pression scolaire. L'île sauvage et inhospitalière sera le révélateur de leurs failles.

Qu'elle soit mystérieuse ou au trésor, l'île est un cadre récurrent de la fiction, et à plus forte raison sur les écrans : son décor dépaysant et photogénique confère une identité unique à une série policière autrement très banale : Hawaiian Eye retient la formule dès 1959, suivie par Hawaï police d'État (1968), Magnum (1980), Meurtres au paradis (2011) ou encore Mallorca (2019).

Le modèle Agatha Christie

Coupé du reste du monde, un archipel fait aussi office de huis clos à ciel ouver...


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