Départ à l’étranger : le compte à rebours des choses à faire

Michèle Loetzner sait de quoi elle parle quand il s’agit de voyages. Sur son passeport, on trouve deux visas pour le Vietnam, le Sri Lanka, le Mexique, la Birmanie, la Turquie, le Pérou, la Chine, la Malaisie, l’Indonésie, le Canada, le Laos et le Japon, quatre pour le Cambodge et les Philippines, six pour les États-Unis et vingt-quatre pour la Thaïlande !

Forte de son expérience, elle donne des conseils dans la Süddeutsche Zeitung sous forme de planning inversé pour se préparer au mieux quand on veut partir s’installer (et travailler) quelque temps à l’étranger.

Un an avant le départ

Le besoin de partir est souvent un sentiment très soudain. Le désir est probablement là depuis longtemps, mais il y a ensuite un point de bascule.”

  • Se renseigner dans son entreprise

Pour autant, il est presque toujours impossible de tout plaquer du jour au lendemain. La première chose à faire est de se renseigner sur les possibilités de télétravail à l’étranger qu’offre votre entreprise. Certaines le permettent partout dans le monde, d’autres uniquement en Europe et d’autres encore pas du tout. C’est à la fois une question de politique interne et d’assurance. Renseignez-vous sur les créneaux horaires de présence obligatoire en ligne.

Demandez si vous devez vous engager à partir pour une période donnée ou si la date de votre retour est négociable. Michèle Loetzner préconise de partir au moins trois mois pour profiter au mieux de cette expérience, mais de se méfier du mal du pays en cas de séjour de plus d’un an.

Si cela n’est pas possible dans votre entreprise de télétravailler de l’étranger, vous pouvez prendre un congé sabbatique. “Si cela n’est pas possible non plus, vous devriez vous demander si vous souhaitez toujours travailler pour une telle entreprise. Après tout, un travail n’est pas une prison”, souligne Michèle Loetzner.

  • Créer un plan financier réaliste

Vous devez ensuite vous demander de combien d’argent vous aurez besoin. Règle de base : il faut compter large, car même si le coût de la vie sur place est moins élevé, il faut prendre en compte les vols internationaux et les frais d’installation, en plus des imprévus.

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