Derrière la démission de Sean Spicer, un vent de crise à la Maison Blanche

Sean Spicer à la Maison Blanche, à Washington le 13 avril.

La démission surprise vendredi du porte-parole a dévoilé au grand jour les tensions au sein même de l'administration Trump. Un départ qui intervient dans un contexte déjà tendu pour le Président, cerné par l'enquête sur les soupçons d'ingérence russe dans la présidentielle américaine.

C’est tout sourire que Sean Spicer, désormais ex-porte-parole de la Maison Blanche, est apparu en duplex dans l’émission Hannity’s Show, diffusée vendredi soir sur la chaîne conservatrice Fox News. Au journaliste Sean Hannity qui l’interroge sur les raisons de sa démission annoncée le matin même, Sean Spicer dément toute volonté du Président de le pousser vers la sortie et assure qu’il a pris sa décision «dans le meilleur intérêt de l’administration».«Cela a été un honneur et un privilège de servir le président Donald Trump et ce pays génial. Je continuerai tout le mois d’août», avait tweeté plus tôt l’intéressé. Il sera remplacé par son adjointe, Sarah Huckabee, 34 ans, qui avait rejoint dès février 2016 l’équipe de Donald Trump. De son côté, le Président a remercié sur Twitter Sean Spicer, «une personne merveilleuse qui a subi les abus des médias fake news – mais son avenir est brillant».

It’s been an honor & a privilege to serve @POTUS @realDonaldTrump & this amazing country. I will continue my service through August

— Sean Spicer (@PressSec) 21 juillet 2017

Mais derrière ce sourire de façade, Sean Spicer chercherait-il à cacher les nombreuses tensions au sein même de la Maison Blanche ? Selon plusieurs médias américains, la nomination d’Anthony Scaramucci, un financier de Wall Street, au poste de directeur de la communication serait en effet la cause de son départ précipité. Le poste était vacant depuis la démission en mai de Michael Dubke, après seulement trois mois de service. C’est Sean Spicer lui-même qui assurait l’intérim. «Après avoir offert vendredi matin à M. Scaramucci le poste, M. Trump a demandé à M. Spicer de rester en tant que porte-parole de la (...)

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