Les « démembreuses » de Rouen à nouveau devant une cour d’assises

Palais de justice de Rouen.  - Credit:DR
Palais de justice de Rouen. - Credit:DR

Un an après, presque jour pour jour, va se rejouer en appel le procès de celles que la presse a surnommées « Les démembreuses », devant la cour d'assises de Seine-Maritime, à Rouen, du lundi 20 au jeudi 24 novembre.
Le 19 novembre 2022, Céline Vasselin et Jessica Adam avaient été condamnées, respectivement, à 22 et 17 ans de réclusion criminelle pour assassinat et atteinte à l'intégrité d'un cadavre. Une troisième accusée, jugée pour ne pas avoir dénoncé les faits, avait été acquittée. Des peines jugées trop clémentes par le parquet (dont les réquisitions étaient de 30 et 25 années de réclusion criminelle) qui a décidé de faire appel.

Une scène de crime digne de la série Dexter

Les deux accusées, 31 ans et 35 ans à l'époque des faits, deux mères de famille ordinaires de la banlieue de Rouen, ont commis de concert un crime sordide et inexplicable aux yeux de leurs proches. Le 3 novembre 2018, elles ont, tour à tour, endormi et poignardé Sliman Amara – le compagnon de Céline –, puis découpé son corps avant de le jeter en morceaux dans la Seine.

Une scène de crime digne de la série Dexter, comparait un expert psychologue lors du premier procès. Le plan initial, reconnaissait Céline Vasselin, entre deux sanglots, en novembre dernier, était le suivant : « Je donne le Seresta (anxiolytique aux propriétés sédatives, NDLR), Jess le tue et je le démembre. On ne savait pas si on allait en être capables… »

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