Déménager en Italie et vivre la dolce vita

Depuis plusieurs années, des villages italiens proposent des maisons à 1 euro pour combattre l’exode rural. En échange, les acquéreurs, souvent des expatriés, s’engagent à faire des rénovations importantes. C’est le pari qu’a fait Rubia Daniels, qui a quitté Berkeley, en Californie, pour Mussomeli, une ville de moins de 10 000 habitants en Sicile, où elle a acheté trois ruines pour 1 euro afin d’en faire une maison de vacances, un restaurant et un centre de bien-être. Elle a dépensé 32 500 euros environ en travaux. Sa motivation principale n’était cependant pas l’argent mais “l’accueil qu’elle a ressenti lors de sa visite”, explique le site de la chaîne américaine CNBC. La quinquagénaire ne tarit pas d’éloges sur les locaux :

“Il est beaucoup plus facile de se faire des amis en Sicile qu’en Californie. Ici, la vie sociale est très importante. Tout le monde a le temps de vous parler, de vous connaître ou de partager une tasse de café.”

Cela contraste avec les États-Unis, où “les gens sont toujours pressés”. La longue pause déjeuner suivie de la sieste, les longs dîners en famille n’existent en effet pas chez elle. Le coût de la vie, bien plus faible, participe également à la douceur de vivre italienne. “Il est beaucoup plus facile d’être heureux ici que dans mon pays”, dit-elle.

C’est aussi l’opinion de son compatriote Paul Millet, qui travaille dans le secteur de la télévision à Los Angeles. Contrairement à Rubia Daniels, Paul Millet n’a pas voulu acheter une maison à 1 euro et a préféré un logement légèrement plus cher mais entièrement rénové par une municipalité. “Pour lui, Latronico, un magnifique village perché au sommet d’une falaise en Basilicate, était la destination idéale”, raconte CNN, qui souligne que Latronico, village qui ne figure même pas sur les applications GPS, a vendu 50 maisons de ce type principalement à des Américains.

Comme Rubia Daniels, Paul Millet apprécie la lenteur de la vie locale. “Latronico va certainement m’aider à me détendre”, dit-il. Il apprécie la décontraction et les longs repas copieux, mais suggère avant tout aux étrangers souhaitant suivre ses pas de “faire leur devoir” et de visiter les lieux “en vivant comme un local – ne serait-ce que pour une journée”.

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