Défilés anti-austérité dans toute la France pour le 1er mai

Manifestants de la CGT, le 1er mai 2014 à Rennes.

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées derrière les syndicats dans les principales villes. Comme l'an dernier, ceux-ci n'ont pas constitué de cortège commun.

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans toute la France jeudi à l’occasion du 1er mai pour dire leur colère contre l'«austérité» mise en oeuvre par le gouvernement et exprimer leur mécontentement face au bilan de François Hollande, deux ans après son élection. La CGT, FO, la FSU et Solidaires, unies contre le pacte de responsabilité et les 50 milliards d’économies, ont défilé ensemble à Paris et dans de nombreuses villes tandis que, dans la capitale, la CFDT et l’Unsa ont réuni leurs militants à la mi-journée sur le thème de l’Europe. Mais «désunion» ne signifie pas «guerre syndicale», a assuré Laurent Berger, numéro un de la CFDT. L’ensemble des syndicats feront d’ailleurs front commun le 15 mai pour la protestation des fonctionnaires.

Jeudi à Paris, plusieurs milliers de personnes ont défilé depuis la place de la Bastille en direction de la Nation, formant un cortège animé par une multitude de slogans contre «l’austérité». En tête de cortège, le numéro un de la CGT Thierry Lepaon a déclaré avoir «du mal à mesurer la différence» entre la politique de François Hollande et celle de Nicolas Sarkozy. Le «pacte de responsabilité, c’est un pacte d’austérité», a-t-il affirmé, en phase avec les slogans des manifestants. Bernadette Groison, secrétaire général de la FSU, a assuré qu’il fallait «arrêter de prendre l’argent dans le public pour aider les entreprises».

«Alstom, nationalisation»

«1er mai, journée internationale des travailleuses et des travailleurs. Unis contre l’austérité!», annonçait la banderole de tête du cortège. De nombreuses pancartes réclamaient : «Assez d’austérité, augmentez les salaires», «non à l’austérité, oui au partage» ou encore «gouvernement de M. Hollande: gouvernement des riches pour les riches». On pouvait croiser parmi les manifestants Jean-Luc (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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