Décrocheurs de portraits de Macron : on vous explique le jugement du tribunal de Lyon

Ce n'était pas le premier procès de "décrocheurs" de portraits d'Emmanuel Macron, ces militants écologistes qui enlèvent les photos du chef de l'Etat des mairies pour dénoncer son inaction en matière de climat. Mais c'est la première fois qu'un tribunal correctionnel, celui de Lyon en l'occurrence, prend une telle décision. Lundi, un juge a invoqué "l'état de nécessité" et le "motif légitime" pour relaxer deux "décrocheurs", poursuivis pour vol en réunion. Selon une porte-parole du mouvement Action non violente-COP21 citée par l'AFP, cette "décision historique" acte "le non-respect des objectifs climatiques de la France et la légitimité des actions de désobéissance civile face à l'urgence climatique".

En effet, dans sa décision de lundi - dont le parquet a fait appel -, le juge motive le choix de la relaxe en évoquant les manquements de la France et la "nécessaire" réaction des citoyens. "Face au défaut de respect par l'Etat d'objectifs pouvant être perçus comme minimaux dans un domaine vital, le mode d'expression des citoyens en pays démocratique ne peut se réduire lors des échéances électorales mais doit inventer d'autres formes de participation", dit-il ainsi dans son jugement dévoilé par le site Reporterre.

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Les manquements de la France, un "motif légitime"

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