Découvrez «Le centre du monde», une série audio sur les mineurs isolés de Pantin

Au centre pour mineurs isolés de Pantin, géré par Médecins sans frontières.

A l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés, Médecins sans frontières et Binge Audio diffusent une série de six podcasts et un reportage photo réalisés dans le centre d'accueil pour les mineurs non accompagnés de Pantin.

Ce sont des histoires que vous aurez peut-être l’impression d’avoir déjà entendues. C’est que rien ne change, ou si peu, pour les jeunes hommes et les jeunes femmes qui, même pas majeurs, quittent leur pays et prennent la dangereuse route vers l’Europe, dans l’espoir de s’y construire une vie digne. A Pantin (Seine-Saint-Denis), depuis cet hiver, Médecins sans frontières (MSF) accueille ces jeunes migrants. Théoriquement, ils doivent être pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance, mais certains ne sont pas reconnus comme mineurs, et sont alors voués à la rue et à l’errance. A ceux-là, Médecins sans frontières propose un accueil de jour, où ils peuvent se ressourcer, et bénéficier d’un accompagnement social.

Quotidien trop oisif

Julien Cernobori, journaliste passé par Radio France, s’est immergé pendant six jours, micro ouvert, dans ce centre où des jeunes hommes et femmes lui ont raconté leur quotidien, trop oisif à leur goût, et leurs aspirations. Le personnel, quant à lui, a confié ses réflexions sur son travail. «Je suis arrivé micro ouvert, en ne faisant pas de "casting" à l’avance, pour capter ce qui se passait, engager la conversation et voir ce qu’il en émergeait. D’ailleurs je n’ai retiré personne au montage», explique Julien Cernobori à Libération.

A l’occasion de la journée mondiale des réfugiés, Binge Audio et MSF en ont fait une série de six podcasts, que vous pouvez écouter ici. Il est accompagné d’un reportage photo de Philippe Brault.

Des dessins affichés au mur, au centre pour mineurs isolés de Pantin. Photo Philippe Brault

«Je ne voulais pas poser de question sur comment ils étaient partis, ce qu’ils avaient traversé. Si cela venait dans la conversation, je le gardais, mais j’essayais de m’accrocher à autre (...)

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