Découverte : les poissons-clowns comme Nemo savent compter

Une recherche conduite par des chercheurs japonais suggère que le poisson-clown sait compter les bandes verticales sur les intrus qui entreraient au sein de l’anémone qui l'héberge.

Rendu célèbre par les studios d'animation Pixar, le poisson-clown Amphiprion ocellaris se reconnaît facilement à sa couleur orangée et aux bandes verticales qui le strient. Vivant en interaction mutualiste avec les anémones de mer, il est protégé de ses tentacules toxiques et urticantes grâce à un mucus qui le recouvre.

A quoi servent les bandes blanches des poissons-clowns ?

Les poissons-clowns (Amphiprioninae) comptent 28 espèces décrites. Ils peuvent être également noirs, blancs ou jaunes et certaines espèces, mais pas toutes, présentent ces bandes blanches pouvant aller jusqu'au nombre de trois. Mais quelle est leur fonction ? Des chercheurs de l'Institut de Science et Technologie d'Okinawa (Japon) ont étudié l'espèce du fameux film Nemo, pour en savoir un peu plus. Ils publient leurs résultats dans le Journal of Experimental Biology.

Car, différentes théories existent sur le rôle de ces bandes verticales. Elles pourraient ainsi servir à masquer la silhouette du poisson des prédateurs, un peu comme le font les rayures du zèbre. Une autre théorie table sur l'aposématisme, c'est-à-dire la capacité qu'ont certaines espèces de prévenir par un signal sonore, olfactif, ou dans ce cas visuel, les potentiels prédateurs de leur toxicité, ou ici, de celle de leur habitat, l'anémone. Autre hypothèse, ces bandes permettraient de se reconnaître entre individus d'un même groupe.

Les poissons-clowns passent d'une à trois bandes en grandissant

Habituellement, les poissons-clowns forment des colonies constituées d'une femelle, d'un mâle et de plusieurs individus juvéniles. Il existe une hiérarchie à l'intérieur des colonies basée sur la taille des individus. A mesure que les poissons-clowns grandissent et atteignent leur taille adulte, ils passent d'une à deux, puis enfin trois bandes.

120 individus Amphiprion ocellaris on été testés en laboratoire. Il leur a été présenté différents modèles de faux poissons-clowns variables par le nombre de leurs bandes verticales (voir l'image [...]

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