Jean Castex obtient largement la confiance de l'Assemblée nationale

Dans un discours d'une heure, le Premier ministre a présenté aux députés les grandes lignes des «600 jours» durant lesquels il va, notamment, déployer un plan de relance de 100 milliards d'euros pour faire face à la crise économique déclenchée par la pandémie de coronavirus.

Après avoir laissé au président de la République la primeur d'une prise de parole traçant le «nouveau chemin» voulu par Emmanuel Macron, le Premier ministre Jean Castex a prononcé mercredi à l'Assemblée nationale une déclaration de politique générale d'une heure, qu'il a présenté comme la feuille de route des «600 jours» à venir. Le nouveau chef du gouvernement, qui n'avait jamais détenu de mandat national, s'adressait aux députés 12 jours après sa nomination à Matignon.

Mercredi soir, il a obtenu largement la confiance des députés, avec 345 voix. Toutefois, avec 177 voix contre, Jean Castex rencontre une opposition plus large qu'Edouard Philippe en juin 2019 (363 voix pour, 163 contre, 47 abstentions) et en juillet 2017 (370 pour, 67 contre, 129 abstentions). Une majorité du groupe Ecologie Démocratie Solidarité, récemment constitué et qui compte d'anciens macronistes, a ainsi voté contre la confiance.

Voici les principaux éléments de son discours.

Un discours de crise. Dès les premières secondes de son intervention, le Premier ministre a pris soin de souligner qu'il s'exprimait à un «moment particulier de notre histoire». Il a répété à plusieurs reprises que la «crise sanitaire n'est pas terminée». «La meilleure façon de nous préparer à une reprise possible de l’épidémie est de renforcer nos actions de prévention», a-t-il estimé. Il a ainsi promis le «développement du port du masque» et l'«intensification de la politique de dépistage» avec pour objectif d'«éviter par dessus tout le retour à des formes strictes et larges de confinement». Sur le plan économique, Jean Castex a jugé que la crise est «d’une ampleur probablement inégalée depuis la dernière guerre mondiale».

Un hommage appuyé à son prédécesseur. Jean(...)


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