Les débuts de Nicolas Sarkozy au théâtre annulés

Nicolas Sarkozy, lors de la rencontre au Parc des Princes entre le PSG et le SL Benfica le 11 octobre 2022.
FRANCK FIFE / AFP Nicolas Sarkozy, lors de la rencontre au Parc des Princes entre le PSG et le SL Benfica le 11 octobre 2022.

POLITIQUE - Nicolas Sarkozy ne brûlera pas les planches du Théâtre National de Nice le 31 octobre, comme cela était prévu. La venue de l’ancien président de la République et plus largement l’ensemble des représentations prévues de ce nouveau format, ont été annulées, rapportent Le Monde et 20minutes ce 26 octobre.

Nicolas Sarkozy, auteur de plusieurs livres dont Promenades (ed. Herscher, 2021) sur « sa passion pour l’art », devait initialement intervenir lors de rencontres « culturelles » pour « évoquer ses choix et ses affinités avec le monde des lettres et des arts » selon l’affiche du Théâtre national de Nice. Il était le premier invité d’un nouveau format « Un peu, beaucoup, passionnément », dans lequel des personnalités politiques venaient partager et discuter de leurs préférences artistiques. Face à eux, Denis Carreaux, directeur des rédactions du groupe Nice Matin.

Selon le théâtre, la salle était quasi comble. Mais l’ensemble de la programmation a finalement été annulé moins d’une semaine avant le lancement.

Une invitation « incongrue et déplacée »

La raison invoquée n’est pas directement liée à Nicolas Sarkozy. « Ce concept a été pensé en partenariat avec le directeur des rédactions du groupe Nice-Matin, Denis Carreaux, à qui on a donné carte blanche. Ce dernier ne pouvant finalement pas assurer de sa présence à tous les rendez-vous, on a préféré les enlever, à commencer par celui avec Nicolas Sarkozy », indique le service de communication du théâtre à 20minutes. Auprès du Monde, Denis Carreaux confirme ne pas pouvoir assurer « l’ensemble de la saison ».

Le choix de Nicolas Sarkozy pour ouvrir cette programmation avait fait grincer des dents parmi l’opposition niçoise. Dans un article du Monde du 18 octobre, Hélène Granouillac, conseillère municipale écologiste de Nice, avait jugé son invitation « incongrue et déplacée », s’interrogeant sur la « trace de politique culturelle » laissée par l’ancien chef d’État pendant son mandat. Les multiples affaires judiciaires en cours avaient aussi été soulignées par ses opposants.

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