Désertification: le phénomène n'est pas une fatalité

Le 17 juin est la journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse. Si la dégradation des sols est un problème à l’échelle mondiale (41% des terres dégradées), elle est particulièrement inquiétante sur le continent Africain ou plus de 45% des terres ne sont plus productives. Un phénomène amplifié par le réchauffement climatique et les activités humaines avec de graves répercussions sur la sécurité alimentaire et l’appauvrissement des populations. Il est donc important d’agir, et vite, et des solutions existent.

Le constat est sans appel. Si rien n’est fait, il faudra restaurer 1,5 milliard d'hectares de terres d'ici à 2030 au lieu de 1 milliard aujourd’hui. Les sécheresses continueront de faire des ravages. Elles ont augmenté de près de 30% depuis les années 2000. Et en 2050, trois personnes sur quatre seront confrontées à des pénuries d'eau.

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Mais il est toujours possible d’éviter ce scénario catastrophe, en modifiant nos pratiques agricoles et certaines de nos activités, principales responsables de cette dégradation des sols. En luttant contre la déforestation qui favorise l’érosion. En abandonnant les engrais chimiques qui acidifient et appauvrissent les terres, au profit de techniques respectueuses de l’environnement, comme la jachère ou l’utilisation d’engrais organiques.


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