Cyclisme: Bouhanni règle ses comptes avec Vasseur et parle de "harcèlement"
Déjà pas du genre à manier la langue de bois durant sa carrière, Nacer Bouhanni n’a pas changé depuis qu’il a rangé son vélo. Dans une interview publiée ce jeudi par Le Parisien, l’ancien sprinteur français règle ainsi ses comptes avec Cédric Vasseur. Avec des mots très, très forts. "J’ai tout connu. Des très grandes victoires comme des terribles chutes. Et même du harcèlement avec mon ancien manager chez Cofidis, Cédric Vasseur", dit-il.
"C’est l’homme qui m’a fait le plus de mal"
"Il m’a humilié publiquement dans la presse, disant que j’étais trop payé ou que je n’avais même pas le niveau pour disputer des cyclosportives. Il parlait publiquement de mon mauvais comportement. (…) C’est l’homme qui m’a fait le plus de mal", insiste Bouhanni, qui a pris sa retraite en octobre dernier à 33 ans, dont 12 passés chez les professionnels. Formé par la FDJ, Bouhanni a ensuite porté le maillot de Cofidis de 2015 à 2019, avant de finir chez Arkéa-Samsic. Sur Vasseur, Bouhanni va jusqu’à parler de "personne méchante avec un mauvais fond".
Le ton était notamment monté entre les deux hommes en 2019 lorsque Cofidis avait décidé de ne pas retenir Bouhanni sur le Tour de France. "Lorsqu'on n'affiche aucune victoire au compteur le 1er juillet, cela veut peut-être dire que le problème vient de la préparation du sprint mais pas que… On a essayé de le relancer sur des petites courses, sans qu'il trouve l'ouverture", s'était alors justifié Vasseur sur RMC. Bouhanni avait répondu en expliquant vivre "un enfer", avant de filer chez Arkéa.
Au cours de sa carrière, Bouhanni s'est notamment illustré avec six victoires d'étapes sur deux grands Tours: trois sur la Vuelta et autant sur le Giro. Il a fait également parler sa puissance et sa vélocité sur le Critérium du Dauphiné, où il a signé trois succès d'étapes ou sur Paris-Nice (trois étapes aussi).