Cyberattaque pro-russe : comment les hacktivistes financent le harcèlement de l’Europe

Le harcèlement des sites de l’administration française par des hacktivistes pro-russes est pratiquement devenu une habitude depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en février 2022. Si certaines attaques cyber, à l’instar de celle du 11 mars, produisent quelques effets visibles, la majorité des attaques passe généralement inaperçue. Elles obligent en revanche les services informatiques à être sur le qui-vive pour éviter un accident bête.

En effet, le principal risque est une panne d’un site web. Les hacktivistes lancent des attaques DDOS, c’est-à-dire des vagues de connexion dirigées simultanément vers une plateforme. Si le nombre de requêtes est très élevé, le serveur n’est plus en mesure de les traiter, et le site devient indisponible, jusqu’à l’accalmie. Pour mener leur harcèlement, les hacktivistes utilisent des botnets, des réseaux de milliers d’appareils infectés (en particulier des ordinateurs), détournés à des fins malveillantes. Or, mener ces assauts à un coût. Le logiciel pilote de ce réseau doit être suffisamment performant et s’appuyer sur un grand nombre de machines pour réellement perturber un réseau.

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Crédits photos de l'image de une : Des groupes de hackers russes sont payés pour harceler l'occident. // Source : Numerama avec Midjourney