Du cuir de peau humaine : elle revendait les morceaux de cadavres volés à la morgue de Harvard

Les révélations dans la presse américaine, en mai dernier, avaient choqué le monde entier. Et les détails donnés aujourd’hui par Denise Lodge sont glaçants. L’épouse de l’ancien directeur de la morgue de Harvard a plaidé « coupable » dans une affaire de vol et revente de cadavres. Et elle ne serait qu’un élément d’un réseau bien organisé.

Pour rappel, en mai 2023, le directeur de la morgue de l’université de Harvard, Cedric Lodge, 55 ans, a été renvoyé de l’établissement et poursuivi en justice pour « trafic de restes d’êtres humains ». Dans le détail, il est accusé d’avoir, entre début 2018 et mars 2023, « volé des parties disséquées de cadavres, y compris des têtes, des cerveaux, de la peau, des os et d’autres restes humains des morgues » de la Harvard Medical School et de l’Université de l’Arkansas, et de les avoir revendus avec la complicité de son épouse, Denise Lodge.

Elle reconnaît une participation active dans le réseau

Convoquée devant un tribunal du New Hampshire vendredi 12 avril, Denise Lodge, 64 ans, a plaidé « coupable » des faits qui lui sont reprochés. À savoir d’avoir revendu en ligne des morceaux de cadavres issus de la morgue de Harvard, en tenant de faire monter les enchères. Elle aurait ainsi expédié, rien qu’en mai 2018, 24 mains, 2 pieds, 9 épines, un crâne partiel et 2 calottes crâniennes à un particulier en échange de 3 050 dollars (environ 2 870 euros), selon Pennlyve.

En février 2019, elle aurait aussi expédié une tête disséquée qui, selon la...


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