Crise des semi-conducteurs : est-ce vraiment fini ?

Dire que l’automobile a connu des difficultés ces dernières années serait un euphémisme. La pandémie de Covid-19 déjà, avait ralenti dès 2020 la production et la livraison de véhicules. S’en est ensuite suivie courant 2021 une pénurie de puces en provenance de Chine. Ces microcomposants ou « semi-conducteurs » ont pénalisé davantage la production de voitures. Avec l’électronique qui s’est invité partout dans nos voitures, ils sont indispensables pour faire fonctionner la plupart de nos équipements. Du système d’info divertissement aux éclairages d’ambiance, du combiné d’instrumentation à certaines aides à la conduite. Résultat : des délais de livraison qui ont parfois atteint 12 mois, contre 3 en temps normal (c’est-à-dire en 2019) …

Des voitures livrées sans équipements

Comme pour ne rien arranger, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a mené à une raréfaction de certains composants plastiques et composites. Cela a donné lieu à des situations inédites. Comme Peugeot qui a été contraint de stocker des milliers de voitures sur un aérodrome désaffecté en attendant les pièces. D’autres ont pu livrer leurs véhicules, mais parfois sans écran tactile, sans compteurs numériques, ou sans rétroviseurs manuels. BMW, qui avait déjà dû livrer plusieurs modèles sans Apple Car Play/Android Auto, avait dû allonger encore ses délais faute de pouvoir produire…des clés, d’une grande complexité électronique ! Alors où en sommes-nous aujourd’hui ?

Après la...Lire la suite sur Autoplus