La crise dans l’est de la RD Congo s’invite à l’Assemblée générale de l’ONU
Les discussions ou les médiations qui s'enchaînent dans les salles feutrées du siège de l'ONU, à New York, ne semblent pas avoir d'influence sur le terrain. Une personne a été tuée et deux autres blessées, ce jeudi 22 septembre, dans l'est de la RD Congo, lors d'une manifestation organisée pour réclamer la « libération » des zones occupées par les rebelles du M23, a appris l'Agence France-Presse de sources hospitalière et de la société civile. Cette manifestation, à Rutshuru-Centre, dans le Nord-Kivu, avait lieu à l'appel de la société civile pour protester contre « l'inaction » de l'armée face au M23, qui occupe notamment depuis 100 jours une localité stratégique à la frontière ougandaise, Bunagana.
L'est de la RDC abrite de nombreux groupes armés qui sèment la mort depuis près de 30 ans. L'un des plus actifs est le M23, une ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, qui a repris les armes fin 2021 en reprochant à Kinshasa de n'avoir pas respecté des accords sur la démobilisation et la réinsertion de ses combattants.
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La situation sur le terrain est relativement calme depuis plusieurs semaines, les rebelles et l'armée s'observant depuis leurs positions respectives. Mi-juillet, le commandement des opérations militaires contre le M23 avait été confié à un lieutenant général expérimenté, Philémon Yav. Mais celui-ci es [...] Lire la suite