Crise au CNOSF: Lappartient se dit "prêt à étudier" la possibilité de succéder à Henriques

Cela s’active en coulisses pour palier le départ de Brigitte Henriques. L’ex-présidente du CNOSF a annoncé son départ ce jeudi, à un peu plus d’un an du lancement des Jeux olympiques 2024 de Paris, mettant fin à une crise de plusieurs mois. Pour la remplacer, le nom de David Lappartient revient avec insistance.

"Si c'est pour aider la famille olympique, je suis prêt à étudier la situation", a indiqué l’actuel président de l’UCI, ajoutant "qu'il faut être en ordre de marche assez rapidement". S’il fait partie du conseil d’administration du CNOSF, c’est l’escrimeuse Astrid Guyart qui assurera l’intérim à la tête de l’instance, une fois que Brigitte Henriques ne sera définitivement plus en poste, à partir du 29 juin prochain.

>> crise au CNOSF: toutes les infos en direct

Seminet: "Je pense que David Lappartient serait un bon candidat"

"Si on est dans une logique d’apaisement, je pense qu’il faut aller chercher, dans ce conseil d’administration, celui qui fait le plus l'unanimité pour éviter de se retrouver encore une fois dans cette zone de conflit, estime Didier Seminet, l'ancien secrétaire général du CNOSF, longtemps en guerre ouverte avec Henriques. Je vois bien l’idée d’un membre du CIO dans un moment où on accueille le monde entier. Donc oui, si vous me posez comme ça la question brutalement sans trop de réflexion, je pense que David Lappartient serait un bon candidat".

Sans citer de nom, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a appelé l’instance à se "rassembler" et "rebondir". "Il n'y a pas de vainqueur aujourd'hui", a-elle réagi, mais il peut y avoir "une victoire, celle du sursaut éthique et démocratique", a-t-elle ajouté, précisant au passage qu'elle rencontrerait le bureau exécutif de l'instance "mardi soir" afin de "faire le point".

Article original publié sur RMC Sport