Creuse: plusieurs centaines de festivaliers dans une rave-party illégale

Une rave-party illégale rassemble plusieurs centaines de participants dans la Creuse - BFMTV
Une rave-party illégale rassemble plusieurs centaines de participants dans la Creuse - BFMTV

Plusieurs centaines de personnes ont participé depuis samedi matin à une rave-party illégale à Feniers, dans la Creuse, malgré le risque d'un foyer de contamination par le Covid-19. En fin de journée, entre 400 et 500 festivaliers, pour la plupart arrivés dans la nuit, se trouvaient toujours sur un terrain militaire de cette commune située dans le sud de la Creuse, la fête se poursuivant jusque dans la nuit.

Dans la matinée de samedi, la préfecture avait pris deux arrêtés pour interdire ce week-end, au vu du "contexte sanitaire actuel", les "rassemblements festifs à caractère musical" alors qu'elle redoutait une affluence massive, avec la venue de 2000 à 2500 personnes jusqu'à lundi.

Un important dispositif de sécurité de 200 gendarmes, appuyés par un hélicoptère, a été déployé dans un rayon de 10 km autour du site pour empêcher l'arrivée d'autres fêtards et de camions transportant du matériel de sonorisation.

Pas d'évacuation, mais de la dissuasion

"Il n'y aura pas d'évacuation, mais les forces de l'ordre font de la dissuasion", indique Albert Holl, directeur de cabinet de la préfecture de la Creuse. "Les gendarmes procèdent à des verbalisations et des interpellations pour que cette manifestation illégale s'arrête le plus rapidement possible", a-t-il assuré.

"Nous sommes en période épidémique et il y a un risque de progression du virus. Il y a risque de former un 'cluster' et il faut l'empêcher", a-t-il encore souligné. Toujours selon la préfecture, la Croix-Rouge et les sapeurs pompiers sont sur place pour "encourager les festivaliers à respecter les gestes barrières et la distanciation".

Plusieurs préfectures ont pris cet été des arrêtés pour empêcher les rave-party et autres fêtes sauvages en plein air en raison de la crise sanitaire.

Article original publié sur BFMTV.com