Crash du vol MH17 : les enquêteurs vont révéler de nouvelles découvertes

Les enquêteurs internationaux ont déclaré qu'ils dévoileraient le mois prochain le résultat d'une enquête sur les "autres parties" impliquées dans le crash du vol MH17, après que trois personnes ont été jugées coupables l'année dernière.

Les résultats devraient traiter de leurs investigations sur qui a réellement tiré le missile qui a abattu l'avion au-dessus de l'Est de l'Ukraine en 2014, et qui a initialement fourni le projectile de fabrication russe.

Les deux Russes et l'Ukrainien condamnés à perpétuité par contumace pour meurtre par un tribunal néerlandais en novembre n'ont pas été reconnus coupables d'avoir appuyé sur la gâchette, mais seulement d'avoir aidé à amener le missile en Ukraine.

Lors d'une conférence de presse à La Haye le 8 février, les enquêteurs révéleront les "résultats de l'enquête en cours sur les autres parties impliquées dans la destruction du vol MH17", a déclaré l'équipe internationale d'investigation conjointe (JIT) dans un communiqué.

Les proches des victimes seront informés en priorité, a-t-elle précisé.

La République populaire de Donetsk pointée du doigt

"En plus de l'implication de la RPD (République populaire de Donetsk), la JIT a également enquêté sur l'équipage du BUK-TELAR et ceux qui ont été responsables de fournir ce système d'armes russe qui a abattu le MH17", a-t-elle ajouté.

Les juges néerlandais ont conclu que les Russes Igor Guirkine et Sergueï Doubinski et l'Ukrainien Leonid Khartchenko étaient membres de la RPD séparatiste et que le groupe était contrôlé par Moscou, mais qu'il n'était pas clair qui avait effectivement utilisé le système de missiles BUK lorsque l'avion a été abattu.

Les 298 passagers et membres d'équipage ont été tués lorsque l'appareil reliant Amsterdam à Kuala Lumpur a été touché au-dessus de l'Est de l'Ukraine tenue par les séparatistes pro-russes le 17 juillet 2014.

La JIT comprend des membres des Pays-Bas, d'Australie, de Belgique, de Malaisie et d'Ukraine, les pays les plus touchés par le crash.

Moscou a nié toute implication et a qualifié le verdict de "scandaleux".

La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a déclaré mercredi majoritairement "recevables" les plaintes qui lui ont été adressées par les Pays-Bas pour le crash du MH17.

Article original publié sur BFMTV.com