Crème solaire : à chaque peau son indice

Pour sélectionner la crème solaire adéquate, le principe consiste à combiner son phototype avec le facteur de protection solaire SPF (FPS en français) annoncé sur l'emballage.

Cet article est issu du magazine Les Indispensables de Sciences et Avenir n°214 daté juillet/ septembre 2023.

Pour bien choisir sa crème, il faut d'abord déterminer son phototype, c'est-à-dire sa capacité à bronzer - ou à brûler - en s'observant lors des premières expositions, d'après un classement qui comprend 7 degrés - de 0 (peau albinos) à 6 (peau noire). Quatre éléments sont pris en compte : couleur des cheveux, teinte de la peau, fréquence des coups de Soleil, type de bronzage.

Un indice 50 ne laisse - normalement - passer que 2 % des UV-B

Pour sélectionner la crème adéquate, le principe consiste à combiner son phototype avec le facteur de protection solaire SPF (FPS en français) annoncé sur l'emballage. Les SPF sont classés en huit indices correspondant à quatre niveaux de protection : faible (indices 6 et 10) ; moyenne (15, 20 et 25) ; haute (30 et 50) ; très haute (50+). Les personnes à peau très claire ou très fragile, comme les bébés, doivent choisir le niveau maximal (50+). Les peaux mates doivent quand même être protégées là où le rayonnement UV-B est accru : haute montagne, régions proches de l'équateur.

Le SPF reflète la quantité d'UV-B transmis à la peau selon la formule 1/indice. Ainsi, un indice 50 ne laisse passer que 2 % (1/50) des UV-B, un indice 30, 3,33 %. Mais quid des UV-A ? Depuis 2006, la réglementation européenne impose que les produits protègent aussi contre eux à raison d'au moins un tiers de leur indice. Par exemple, un SPF30 doit garantir un indice 10 pour les UV-A et un SPF50, un indice 16,6.

L'équivalent de six cuillères à café pour le corps

Au-delà de l'indice, le volume appliqué est essentiel. Le SPF est en effet calculé à partir d'une quantité précise, 2 mg/cm2, ce qui représente une couche très épaisse de produit. Personne ne la respecte dans la vie courante. On tournerait plutôt autour de 1 à 0,5 mg/cm2 , selon les spécialistes. Or, si l'on applique 1 mg/cm2 d'une crème à indice 50, elle laisse passer 14 % des UV-B au lieu des [...]

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