Covid : le variant BA.2.86 « n’appelle pas de réponse sanitaire particulière » pour l’instant, dit Rousseau
COVID - On l’appelle « Pirola », sur les réseaux sociaux. Détecté pour la première fois en France, ce nouveau variant du Covid-19, BA.2.86, ne nécessite pour le moment « pas de réponse sanitaire particulière », a indiqué le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, ce vendredi 1er septembre au micro de franceinfo.
« Moi, la seule réponse que je fais et que je refais c’est que, face au covid, face à toutes les épidémies, je tousse, j’ai un rhume, j’ai un doute, je porte un masque, je me lave plus les mains », a répété le ministre.
🗣 Variant BA.2.86 du Covid➡️ "L’OMS considère qu’il faut le surveiller. Ça n’appelle pas de réponse sanitaire particulière. La seule réponse que je refais, c’est ‘je tousse, j’ai un rhume, j’ai un doute, je porte un masque, je me lave plus les mains’", rappelle Aurélien Rousseau pic.twitter.com/LXgQfXtGxT
— franceinfo (@franceinfo) September 1, 2023
Se voulant rassurant, Aurélien Rousseau a aussi insisté sur le bon fonctionnement de notre système de surveillance et de détection, « toujours en place et vigilant pour nous protéger ».
Ce cas de variant a été détecté dans le Grand Est, a précisé Santé Publique France à l’AFP, soulignant avoir « lancé une investigation pour récolter les informations épidémiologiques permettant de documenter ce premier cas ».
Classé parmi les variants sous surveillance par l’OMS
Ce membre de la famille Omicron est particulièrement scruté en raison d’un « plus grand nombre de mutations », le rendant « susceptible d’évoluer de façon plus importante et de se répandre plus facilement », a rappelé la semaine dernière la présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) Brigitte Autran.
L’OMS a décidé de classer ce nouveau variant dans la catégorie des variants sous surveillance en raison du très grand nombre (supérieur à 30) de mutations de la protéine Spike qu’il porte.
En France, le Covid a connu un rebond épidémique au cœur de l’été, même si la situation n’a rien à voir avec ce que les pics de 2020 et 2021. Le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) a indiqué le 23 août dernier surveiller attentivement la situation, et préparer la campagne de vaccination à venir.
Trois vaccins seront disponibles et « proposés aux populations à risque » : « deux vaccins à ARN messager mis au point pendant le printemps par les laboratoires Pfizer et Moderna ainsi qu’un vaccin aux particules recombinantes, développé par Novavax en suivant les préconisations de l’OMS », a indiqué sa présidente Brigitte Autran dans une interview à Libération
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