Covid-19 : une seule injection du vaccin réduit le risque d'hospitalisation de plus de 80 %

Un centre de vaccination, au Royaume-Uni (Photo by Ian Forsyth/Getty Images)
Un centre de vaccination, au Royaume-Uni (Photo by Ian Forsyth/Getty Images)

Une étude réalisée en Écosse montre qu'au niveau national, la première injection des vaccins Pfizer/BioNTech et AstraZeneca réduit le risque d'hospitalisation de plus de 80 %.

"Des résultats très encourageants qui nous donnent de bonnes raisons d'être optimistes pour l'avenir". L'analyse d'Aziz Sheikh, directeur de la recherche menée en Écosse, est claire. Selon les données obtenues, une simple injection des vaccins développés par AstraZeneca et University of Oxford d'une part, Pfizer et BioNTech d'autre part, suffit à réduire drastiquement les risques d'hospitalisation dûs au Covid-19, rapporte Sky News.

De 85 à 94 % de réduction du risque d'hospitalisation

L'étude a été menée au niveau national, conjointement par les universités d'Édimbourg, Strathclyde, Aberdeen, Glasgow et St Andrews, et les services du Public Health Scotland (PHS). Au total, pour les deux vaccins combinés, la première injection chez les personnes de plus de 80 ans - qui présentent un risque élevé de maladie grave - permet une réduction du risque d'hospitalisation de 81% quatre semaines après la première dose.

VIDÉO >> Confinement du littoral des Alpes-Maritimes le week-end : ce qu'il faut retenir des mesures annoncées pour lutter contre la propagation du Covid-19

Dans le détail, la dose initiale du vaccin AstraZenaca/University of Oxford réduit le risque d'hospitalisation d'une personne de 94%. La première injection du vaccin Pfizer/BioNTech diminue ce risque de 85% entre 28 et 34 jours après la première dose. Le Dr Josie Murray, responsable du suivi de l'épidémie pour le PHS, a déclaré : "L'excellente nouvelle est que le programme de distribution de vaccins dans son format actuel suggère qu'il fonctionne."

Mais elle a aussitôt mis en garde ses concitoyens contre tout relâchement prématuré : "Ce que j'exhorte les gens à continuer de faire, c'est de suivre toutes les directives de santé publique pour arrêter la transmission, car ces résultats n'ont aucune incidence sur la capacité du virus à se transmettre d'une personne à l'autre."

Bientôt la sortie de crise ?

Ce contenu pourrait également vous intéresser :