Après les propos de Trump, trois hommes boivent du désinfectant aux Etats-Unis

Après les propos de Trump, trois hommes ont bu du désinfectant aux Etats-Unis

Aux Etats-Unis, le directeur du centre antipoison de l’Etat de Géorgie a déclaré que deux hommes avaient bu des produits de nettoyage pendant le weekend. Un cas similaire a été signalé par un agent de santé de l'État du Kansas.

Après les propos irrationnels et "sarcastiques" de Donald Trump sur des possibles injections de désinfectant pour traiter le Covid-19, 3 hommes ont bu des produits de nettoyage liquides aux Etats-Unis, rapporte le Mirror.

Gaylord Lopez, le directeur du Centre anti-poison de l'Etat de Géorgie, a indiqué que deux hommes avaient bu des produits de nettoyage pendant le weekend. Ces deux individus, dont on ne sait pas vraiment s'ils ont bu les produits chimiques suite aux "conseils" de Trump, avaient des antécédents de problèmes psychiatriques. Ils devraient se rétablir.

De son côté, un agent de santé publique de l'Etat du Kansas a rapporté un cas similaire d'un homme non identifié qui avait bu un produit en raison d'un "conseil", sans toutefois préciser l'identité de l'auteur de cette consigne surréaliste.

Un communiqué pour rappeler que ces produits sont nocifs

Suite aux propos polémiques de Trump, Reckitt Benckiser, la société qui fabrique le Dettol et de nombreux autres produits d'entretien ménager aux USA, a dû publier un communiqué dans lequel elle rappelle que ses produits sont "nocifs s'ils sont consommés par des êtres humains".

"On nous a demandé si l'administration interne de désinfectants pouvait être appropriée comme traitement contre les Coronavirus, indique le communiqué. En tant que leader mondial des produits de santé et d'hygiène, nous devons être clairs sur le fait qu'en aucun cas nos produits désinfectants ne doivent être administrés dans le corps humain (par injection, ingestion ou toute autre voie)".

Walter Shaub, ancien directeur de l'Office américain de l'éthique gouvernementale, s'est lui aussi fendu d'une déclaration teintée de désarroi : "Je ne peux pas croire qu'en 2020, je doive avertir quiconque que l'injection de désinfectant peut tuer".