Covid-19: selon Olivier Véran, "on peut considérer que nous sommes dans une forme de pic"

Olivier Véran le 26 août 2021 à Paris - STEPHANE DE SAKUTIN © 2019 AFP
Olivier Véran le 26 août 2021 à Paris - STEPHANE DE SAKUTIN © 2019 AFP

Alors que le nombre de personnes hospitalisées en réanimation pour cause de Covid-19 pourrait atteindre les 4000 autour des fêtes, comme l'ont successivement indiqué Gabriel Attal et Olivier Véran ce mercredi, le pic épidémique pourrait être déjà atteint, a évoqué le ministre des Solidarités et de la Santé ce même jour, à l'Assemblée nationale.

"Depuis environ 15 jours, la croissance épidémique, la vitesse avec laquelle le virus circule s'est ralentie progressivement", a indiqué Olivier Véran ce mercredi, auditionné par les commissions des Affaires sociales et des Lois de la Chambre basse.

"Nous étions sur une vitesse de croissance d’environ 60% chaque semaine, puis 40%, puis 20%. Désormais nous sommes presque à une situation d'équilibre", a-t-il ajouté. "Aujourd’hui il y aura un peu plus de 60.000 cas contre environ 60.000 la semaine précédente. Donc on voit ce ralentissement qui fait qu’on peut considérer que nous sommes dans une forme de pic", selon le ministre de la Santé. 876450610001_6286965049001

Vers une décroissance ou un plateau?

L'inconnue concerne la suite. "Un pic peut donner lieu à deux évolutions distinctes. La première c’est l’évolution heureuse, celle de la décroissance de l'épidémie, c’est-à-dire qu’on aurait progressivement 40.000 contaminations, puis 30.000 puis 20.000 par jour, jusqu'à extinction, comme nous l’avons connu lors des vagues précédentes", a détaillé Olivier Véran.

A contrario, "le scénario moins heureux serait celui d'un plateau. C’est-à-dire qu’une fois que le virus aurait cessé sa dynamique de croissance, il continuerait de circuler avec la même vitesse dans notre pays. Ce n’est pas impossible, c’est ce qui se passe au Royaume-Uni", a-t-il mis en garde.

"Il est impossible de savoir quelle sera l'évolution. Depuis quatre jours, ça stagne mais ça ne baisse pas", a souligné Olivier Véran, évoquant un taux d'incidence en diminution depuis trois jours chez les personnes les plus âgées.

Article original publié sur BFMTV.com