Covid-19 : le pic des admissions à l'hôpital est attendu à la mi-novembre

Scrutées par l'exécutif et les autorités de santé, les modélisations régulières de l'Institut Pasteur à Paris donnent la météo de l'épidémie. Un baromètre incertain - les chercheurs répètent qu'il s'agit de "projections" et non de "prévisions" - mais fort instructif. La dernière livraison, datée de vendredi, jour du début du confinement, cherche à estimer "l'évolution possible du nombre de patients Covid-19 dans les services hospitaliers en France" dans les prochaines semaines. Et surtout à évaluer les effets potentiels d'un confinement qui se prolongerait jusqu'au 15 décembre.

Comme le montrent les cartes ci-contre, jointes à l'étude de l'Institut Pasteur, plusieurs scénarios sont envisagés (chacun décrit par une courbe colorée), selon que les mesures de restriction des contacts sociaux sont bien respectées et donc très efficaces ; ou un peu moins suivies par la population et donc moins efficaces. L'indicateur de réussite du confinement saison 2 étant, comme pour la saison 1, le fameux R (nombre de contacts contaminés par une personne infectée). Comme l'indiquent les graphiques, il pourrait varier de 0,7, si le frein est semblable à celui observé au printemps, à 1,2. Le scénario de référence retenu est à 0,9.

Il n'y aura pas de chute brutale

"Dans toutes les hypothèses, le pic des admissions à l'hôpital sera atteint pendant la deuxième semaine de novembre, décrypte l'épidémiologiste de l'Institut Pasteur Arnaud Fontanet. La baisse des entrées se fera d'abord dans les service...


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