Covid-19 : pour les Palestiniens, la campagne de vaccination commence tout juste

Alors qu'Israël est félicité de toute part pour sa campagne de vaccination rapide et efficace, leurs voisins Palestiniens, séparés à seulement quelques kilomètres, commencent à peine à vacciner.

Au Proche-Orient, seuls quelques kilomètres peuvent faire une grande différence. Si Israël s'est rapidement imposé comme le leader mondial de la vaccination, presque tous les résidents palestiniens de Cisjordanie et de Gaza attendent toujours leur première dose de vaccin contre le Covid-19. Ce contraste a été très vite dénoncé : depuis plus d'un mois, tant l'Organisation de Libération de la Palestine que des organisations de défense des droits de l'Homme exhortent Israël à débloquer la situation. "C'est essentiel pour que les 2 gouvernements réussissent à contrôler la pandémie, annonçait la semaine dernière Tor Wennesland, nouveau coordinateur de l'ONU pour le Proche-Orient.

C'est aussi une façon pour Israël de répondre à ses obligations en vertu du droit international". Car selon l'article 56 de la 4è convention de Genève, Israël, en tant que puissance occupante a une "obligation morale, humanitaire et juridique" de fournir le vaccin aux Palestiniens.

Le "geste symbolique" d'Israël

Israël nie en bloc, cite les Accords d'Oslo pour refuser toute obligation. Mais les critiques semblent avoir été entendues. Dimanche dernier, l'Etat hebreu a annoncé son intention de fournir 5.000 doses de vaccins Moderna à l'Autorité palestinienne et la première livraison - 2.000 doses, arrivées ce lundi - a permis de lancer le début de la campagne de vaccination en Cisjordanie. Quelques secondes après avoir elle-même reçu sa première injection, Mai al-Kaila, ministre palestinienne de la santé, ...

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