L'obésité infantile a augmenté pendant la pandémie de Covid-19
Une récente étude américaine révèle que l'obésité infantile a considérablement augmenté pendant la pandémie de Covid-19.
C'est un nouveau problème sous-jacent provoqué par la pandémie de Covid-19. Si on savait que la pandémie est associée à une prise de poids chez les adultes, une étude américaine publiée récemment dans la revue médicale the Journal of the America Medical Association (JAMA) et relayée par le New York Post, révèle que "les jeunes ont pris plus de poids pendant la pandémie de Covid-19 qu'avant".
Un fléau qui touche les enfants et les adolescents, mais en particulier les enfants âgés de 5 à 11 ans, qui ont vu leur indice de masse corporelle (IMC) augmenter en moyenne de 1,57. En tenant compte de la taille, cela se traduit par un gain moyen de 2,3 kg (+2,3 kg également chez les 12-15 ans et +1 kg chez les 16-17 ans). Concernant la prévalence du surpoids ou de l'obésité, elle est passée de 36,2% à 45,7% chez les 5-11 ans. Chez les 12-15 ans, elle a augmenté de 5,2%, et de 3,1% chez les 16-17 ans.
Les cours à distance responsables de cette augmentation
Au début de la pandémie, ce sont les cours à distance qui ont particulièrement inquiété les scientifiques en raison de l'absence d'activité physique que les enfants pratiquent quotidiennement à l'école, notamment dans la cour de récréation ou pendant les cours de sport, et d'un manque de diversité dans les repas que les enfants peuvent avoir à la maison. Ils ont donc connu une augmentation significative de leur poids qu'il sera désormais difficile à perdre, estiment les chercheurs. L'étude recommande aux chercheurs de surveiller si les prises de poids observées persistent et les conséquences à long terme pour la santé qui en résultent.
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Cette étude a été réalisée grâce aux données des dossiers de santé du sud de la Californie sur des enfants qui ont eu au moins une visite médicale avec une mesure de l'IMC avant et pendant la pandémie. Le groupe d'enfants de l'étude était composé de 49,4% de filles et de 50,4% de garçons.
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