Covid-19 : Martin Hirsch alerte sur la possibilité d'"une deuxième vague pire que la première"

Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), craint une «deuxième vague pire que la première» alors que la propagation du Covid-19 s'accélère en France.

«Une situation absolument redoutable». Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), a tiré vendredi matin à l'antenne de RTL la sonnette d'alarme sur la situation sanitaire de la France face au Covid-19. Alors que tous les indicateurs se dégradent dans le pays et que le nombre de contaminations explose, il a déclaré «possible» que la «deuxième vague soit pire que la première». «C'est un peu comme un tsunami, il y a premier mouvement, l'eau se retire loin, les gens vont sur la plage en pensant que c'est fini et puis tout d'un coup il y a la lame de fond. La deuxième vague peut se caractériser comme étant une lame de fond», a-t-il souligné.

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Il constate que l'hôpital est «déjà en difficulté» alors que «personne ne peut dire quand il y aura le pic» et cite les chiffres des patients admis en réanimation en Ile-de-France. Il y a 15 jours, selon lui, il avait avait 40 patients qui entraient en réanimation chaque jour. Cette semaine, ce chiffre a doublé et se situe «entre 70 et 90» admissions.

"Beaucoup" de personnes contaminantes "sans le savoir"

Rappelant que le virus «est partout», il appelle à restreindre les «occasions de contamination», notamment les rencontres sociales. «Il y a beaucoup de personnes positives contaminantes qui sont dans la rue sans le savoir et sans que personne ne le sache», «probablement 3 fois plus» que les personnes testées positives chaque jour, alerte-t-il.

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