Covid-19. L’aération des pièces compte plus que la désinfection des surfaces

Le coronavirus responsable de la pandémie peut rester longtemps sur des poignées de porte. Ce n’est pourtant pas la source principale de contamination, selon les experts.

“Au fil des découvertes, les scientifiques ont progressé dans la connaissance du virus.” Cette remarque de la revue Nature au sujet de la pandémie de Covid-19 semble enfoncer une porte ouverte. Mais, d’une part, elle n’est pas toujours suivie d’effets et, d’autre part, elle nécessite, pour le grand public, des mises à jour régulières.

“Désormais, il est clair que la transmission par l’inhalation d’aérosols - ou gouttelettes microscopiques [qui se trouvent dans l’air que nous exhalons notamment] - est un mode de transmission important, voire prépondérant”, écrivait en décembre, dans le Washington Post, Linsey Marr, qui étudie la transmission des maladies aéroportées à l’université Virginia Tech. Il n’existe cependant pas encore d’études permettant de trancher définitivement sur l’aspect “prépondérant”, mais de plus en plus de scientifiques vont dans ce sens.

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Selon Linsey Marr, une attention excessive est portée à la désinfection des surfaces, au détriment de l’aération et de la bonne ventilation des espaces clos. Il faut dire que, peu après que l’épidémie a commencé en Chine, il y a un peu plus d’un an, on nous a répété que la contamination se faisait par les gouttes expulsées par des personnes infectées lorsqu’elles toussaient ou éternuaient. Ces gouttes retombent sur des surfaces que d’

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