Covid-19 : un seul mort de moins de 65 ans à l'IHU, selon Didier Raoult

Parmi les centaines de malades traités dans son IHU, Didier Raoult a indiqué qu'un seul patient décédé avait moins de 65 ans.

Dans une nouvelle vidéo publiée sur Youtube, le Professeur Didier Raoult a évoqué la faible mortalité liée au Covid-19 constatée dans son IHU Méditerranée Infection de la Timone, à Marseille. Parmi les centaines de malades qu'il a traités, un seul patient décédé avait moins de 65 ans.

50 jours après le début du confinement, le Professeur Didier Raoult n'a toujours pas été suivi par les autorités sanitaires françaises concernant son traitement combinant l'hydroxychloroquine à l'azithromicyne. Pourtant, dans une nouvelle vidéo, le patron de l'IHU Méditerranée Infection a encore laissé entendre que ces médicaments étaient efficaces contre le Covid-19. Pour le prouver, il a notamment évoqué la faible mortalité - "0,5%" - constatée dans son IHU marseillais. "C'est une mortalité très basse, a-t-il fait remarquer. Il y a l'équivalent en Islande, où il y a eu des tests massifs dans la population".

Parmi les centaines de patients hospitalisés et traités dans son IHU de la Timone, "il n'y a eu qu'un seul mort de moins de 65 ans", a annoncé le microbiologiste. En dehors de la population à risque (personnes de plus de 65 ans présentant des comorbidités, notamment du diabète et de l’hypertension), la probabilité de décès est donc "extrêmement faible" a estimé Didier Raoult. "Tout le délire autour de la gravité monstrueuse de cette maladie n'est pas vrai" a-t-il assuré.

Prochaine étape : “détecter des éventuelles séquelles du Covid-19”

S'il reste convaincu qu'une deuxième vague n'aura pas lieu - "les maladies virales respiratoires qu'on connaît n'évoluent pas en dos de chameau, elles évoluent en cloche" -, l’infectiologue a déjà commencé à travailler sur la prochaine étape : détecter des séquelles possibles du Covid-19. "On sait que pour le Sars (épidémie de Coronavirus entre 2002 et 2004), il y a eu jusqu'à 20% de gens qui ont eu des insuffisances respiratoires après avoir fait une pneumopathie. Nous, ici, on a trouvé grâce aux scanners low-dose que 65% des gens qu'on disait asymptomatiques avaient des lésions pulmonaires".

Didier Raoult et ses équipes vont donc revoir prochainement les patients positifs "aux lésions visibles au scanner" pour vérifier s'il y a eu une évolution vers une insuffisance respiratoire, et en cas de besoin, de leur donner un traitement. "C'est ça la suite de l'histoire, a considéré le virologue. Ce n'est plus l'épidémie d'infection aiguë".