Covid-19 : les départements où il y a le plus de cas aux urgences

À l'échelle nationale, la tendance est à la stabilisation avec 0,8% des passages aux urgences hospitalières pour une suspicion de Covid.

À l'échelle nationale, la tendance est à la stabilisation avec 0,8% des passages aux urgences pour suspicion de Covid.
À l'échelle nationale, la tendance est à la stabilisation avec 0,8% des passages aux urgences pour suspicion de Covid.

La situation reste stable à l'échelle nationale, concernant le Covid. Si le virus continue à circuler, les conséquences sur l'activité des urgences hospitalières sont faibles, comme le montre la carte ci-dessous, basée sur la part des suspicions de Covid parmi les passages aux urgences.

Les départements où les urgences sont le plus touchées par les cas de Covid sont essentiellement dans l'Est et dans le centre de la France : 3,33% des passages aux urgences dans le Cantal sont pour des suspicions de Covid, 2,39% dans le Tarn-et-Garonne, 2,11% dans le Haut-Rhin, ou encore 1,83% dans la Drôme.

Une tendance stable à l'échelle nationale

À l'inverse, l'Île-de-France, les Pays de la Loire et les Hauts-de-France sont plutôt épargnés avec 0,3% des passages aux urgences à Paris, 0,27% en Mayenne, 0,5% dans le Rhône ou encore 0,34% dans les Pyrénées-Orientales.

À l'échelle nationale, la tendance est stable, avec 0,8%, comme la semaine précédente. Une stabilisation qui cache toutefois quelques disparités au niveau local comme le montre la carte ci-dessous.

Quelques départements en forte hausse

31 départements enregistrent une hausse, généralement faible à l'exception de l'Aveyron (495%), de la Haute-Loire (+152%), la Lozère (+112%) et. la Somme (+106%), mais tout en restant à des niveaux relativement faibles.

À l'inverse, des départements enregistrent un recul important, comme la Mayenne (-85%), le (Loir-et-Cher), (-63%) ou encore la Dordogne (-54%).

Une stabilisation des indicateurs qui se déroule dans un contexte favorable dû aux vacances scolaires de la Toussaint, qui permettent un recul de la circulation du Covid, ainsi que dans un contexte de campagne de vaccination, qui peine toutefois à séduire.

Le lourd impact de la bronchiolite

La couverture vaccinale COVID-19 de la campagne d’automne 2023 pour les personnes âgées de 65 ans et plus est de 16,7%. Depuis le 17 octobre, 35,9% des vaccinations contre la COVID-19 chez les personnes âgées de 65 ans et plus ont été réalisées en même temps qu’un vaccin contre la grippe, souligne Santé Publique France dans son bulletin hebdomadaire.

A contrario, les urgences pédiatriques continuent d'être fortement touchées par l'épidémie de bronchiolite, avec 15,8% des passages chez les moins de deux ans. Le nombre d’hospitalisations après passage aux urgences pour bronchiolite atteint 31,8% des hospitalisations dans cette classe d'âge, ajoute Santé Publique France. Une épidémie dont les autorités espère limiter la gravité en raison de l'arrivée du traitement préventif Beyfortus.

VIDÉO - Bronchiolite: des services de maternité font face à des pénuries de Beyfortus