Un couple veut appeler son fils Hadès, la justice refuse

La famille a contesté la décision devant la justice, et compte bien aller au bout des procédures pour que le bébé puisse s'appeler Hadès (image d'illustration).  - Credit:Johan BEN AZZOUZ / MAXPPP / PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP
La famille a contesté la décision devant la justice, et compte bien aller au bout des procédures pour que le bébé puisse s'appeler Hadès (image d'illustration). - Credit:Johan BEN AZZOUZ / MAXPPP / PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP

On ne peut pas appeler son fils Hadès. En tout cas, Kristina et Rodrigo n'ont pas pu. Résultat : leur fils n'a pas de livret de famille, six mois après sa naissance, comme le raconte France 3. Le procureur de la République de Saint-Malo et l'officier d'état civil ont refusé le nom soumis par le couple. Loin de se laisser abattre, la maman a affirmé : « Je me battrai coûte que coûte pour que mon fils garde son prénom. On l'a choisi, on est en France, on est libres de l'appeler comme on veut. C'est un débat, ce prénom ne plaît pas à certaines personnes, mais c'est mon fils. »

« Ça sonne tellement bien et tellement doux. Je n'ai pas appelé mon fils Hadès en référence au dieu des enfers », enchaîne-t-elle. Hadès a effectivement une connotation négative, selon les services de l'État, puisqu'il fait référence au dieu des enfers dans la mythologie grecque. Il doit empêcher les morts de quitter les enfers. Inaudible, pour Kristina Degres : « Il y a des enfants qui s'appellent Hadès dans le Jura, à Lille, et même à La Réunion ! Tous les parents m'ont dit que leurs enfants n'avaient jamais eu de soucis par rapport à ce prénom. »À LIRE AUSSI Des fêtes pour célébrer bébé accusées d'être « transphobes » et « sexistes »

L'avocat des deux parents, maître Pierre Stichelbaut, abonde : « C'est un prénom ancien qui n'est pas ridicule et on ne voit vraiment pas pourquoi le parquet de Saint-Malo a décidé de poursuivre alors que les autres parquets en France n'ont eu aucune objec [...] Lire la suite