Coupe du monde de rugby: terrassée par l'Irlande, la Roumanie se félicite de défier l'Afrique du Sud

Coupe du monde de rugby: terrassée par l'Irlande, la Roumanie se félicite de défier l'Afrique du Sud

Ils ont ferraillé pendant quatre ans pour s'offrir le droit de défier leurs idoles alors ne venez pas leur parler de "rouste" ou de "fessée" après la défaite 82 à 8 contre l'Irlande. "On a tellement appris en 80 minutes", lâche le sélectionneur Eugen Apjok. Avant de se préparer à défier les champions du monde en titre, l'état d'esprit reste le même. L'envie de se jauger face aux tous meilleurs et de continuer à grandir.

"On sait ce qui nous attend, on sait ce qu'on a vécu contre l'Irlande, souffle le 3e ligne Andre Gorin qui a connu les joutes du Top 14 avec Bayonne. Il n'y a pas de malchance même si la poule est très difficile. C'est une chance pour nous parce qu'on ne joue jamais contre ces grosses nations." Difficile donc de se fixer des objectifs sportifs précis face à la force de frappe des Boks. "Mais on veut mieux défendre que la semaine dernière, essayer de mettre notre jeu en place", poursuit le sélectionneur.

L'occasion de se révéler à la planète rugby

Le XV aligné d'entrée sera d'ailleurs quasiment le même que contre l'Irlande avec seulement trois petits changements. "C'est aussi l'occasion de montrer ce que je vaux, poursuit l'arrière des Chênes Marius Simionescu. Un seul joueur de notre groupe des 33 a déjà participé à une Coupe du monde. C'est une grosse opportunité pour nous tous." La Roumanie n'était pas présente en 2019 au Japon.

Elle est repartie de la base, avec une équipe qui affiche 26 ans de moyenne d'âge et qui évolue pour la plupart au pays pour décrocher une qualification pour la Coupe du monde. Elle va essayer de profiter des nombreuses rotations des Boks qui ont fait souffler leurs stars et alignent quatre demi de mêlées sur la feuille de match. Et peu importe si l'addition est très salée à la fin de la partie, les Chênes comptent bien profiter de chaque seconde de la compétition.

Article original publié sur RMC Sport