Coupe du monde de rugby: comment l'organisation explique les problèmes d'approvisionnement en bière
L'heure des premiers ajustements a sonné pour France 2023. Le Comité d'organisation de la Coupe du monde de rugby, réuni ce mercredi pour une conférence de presse, a tenu à apporter plusieurs précisions à la suite des premières rencontres de la compétition. Si les choses se déroulent bien sur le plan sportif, quelques couacs ont été notés (hymnes, difficultés d'accès dans certaines enceintes etc.) en dehors des terrains.
La canicule responsable d'une surconsommation de bière
Une question est également revenue, relative à la pénurie de bière observée dans des stades, comme à Marseille. De nombreux témoignages sont remontés sur les réseaux sociaux faisant état de difficultés à s'en procurer, avec des queues durant parfois une heure ou, plus embêtant, de fûts vides en cours de matchs sans aucun stock.
"Avec les températures, les fans ont consommé encore plus que d'habitude, les records ont été largement battus", a expliqué le directeur général de France 2023, Julien Collette. "Le précédent record pour une finale de Top 14 était de 50 000 gobelets de bière consommés, nous avons atteint 80 000 gobelets consommés à Marseille ce week-end (lors du match Argentine-Angleterre)", a-t-il poursuivi.
Une surconsommation, donc, directement liée à la période de canicule traversée la semaine dernière, qui a également engendré des problèmes de réfrigération de la bière selon les organisateurs, se répercutant sur les files d'attente. Ceux-ci ont toutefois tenu à s'excuser auprès des fans assoiffés. "Nous sommes vraiment désolés pour eux", a précisé Julien Collette.
Pour rappel, s'il est possible de boire de la bière dans les enceintes sélectionnées pour la Coupe du monde de rugby, l'été prochain les boissons alcoolisées ne seront pas autorisées sur les sites de compétition des Jeux olympiques de Paris 2024.