Coupe du monde de rugby : l’entraîneur sud-africain a-t-il tenté d’influencer l’arbitre avant le match contre la France ?

L'arbitre Ben O'Keeffe est sous le feu des critiques du côté français depuis la défaite des Bleus en quart de finale de la Coupe du monde de rugby, dimanche soir face à l'Afrique du Sud.  - Credit:JEAN CATUFFE / Jean Catuffe / DPPI via AFP
L'arbitre Ben O'Keeffe est sous le feu des critiques du côté français depuis la défaite des Bleus en quart de finale de la Coupe du monde de rugby, dimanche soir face à l'Afrique du Sud. - Credit:JEAN CATUFFE / Jean Catuffe / DPPI via AFP

Johan Rassie Erasmus, le génial coach des Springboks a-t-il fait pression sur l'arbitre du match France-Afrique du Sud, perdu par les Bleus dimanche soir (29-28) ? Selon des sources émanant du corps arbitral lui-même, un incident a terni la préparation de la rencontre.

L'entraîneur afrikaner a instamment demandé à Ben O'Keeffe, francophone, amoureux de la France, de ne pas s'exprimer en français en s'adressant aux Bleus, durant le match, ou s'il ne parvient pas à refréner ses penchants francophiles, il devra alors parler à ses joueurs en zoulou ! L'avertissement est, bien sûr, parvenu aux oreilles de l'arbitre néo-zélandais.

Technique de déstabilisation

Ce soupçon, à peine déguisé, de favoritisme en faveur des Bleus, a-t-il poussé Ben O'Keefe à ne pas trop regarder les fautes des champions du monde en titre ? L'information, arrivée jusqu'à Fabien Galthié, n'a pas été révélée au grand public, pour ne pas perturber la préparation du match. Rassie Erasmus est connu pour ce genre de technique de déstabilisation des arbitres.

À LIRE AUSSI Serge Raffy – France-Afrique du Sud : les Bleus, mauvais perdants ? Il reste un des coachs les plus inventifs et les plus créatifs sur la planète rugby. C'est lui le concepteur de l'équipe africaine multiculturelle et multiraciale de ces dernières années. Son talent : aller dénicher des pépites dans les townships sud-africains. Et appliquer des tactiques millimétrées lors des grands matchs, comme le quart de finale perdu par les Bleus.