Coupe du monde de rugby – France-Nouvelle-Zélande, ce qu’il faut retenir

Damian Penaud, auteur hier soir d'un essai face aux Blacks  - Credit:ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
Damian Penaud, auteur hier soir d'un essai face aux Blacks - Credit:ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

« On est tous investis d'une mission. On a tous cette responsabilité de faire quelque chose de grand dans cette Coupe du monde. » Les mots forts d'Antoine Dupont à la presse avant le match face aux All Blacks ont donné le ton. Et la mission commence bien, même si l'équipe à la fougère a frappé fort d'entrée.

Les points clés de la rencontre

1 minute 32 secondes, c'est le temps qu'il aura fallu aux All Blacks pour inscrire le premier essai dans ce match d'ouverture. Signé Mark Telea, cet essai, plus rapide que l'éclair, a fait mal. Un coup de massue pour les hommes de Galthié. « Du mouvement, fait de vitesse et de puissance », avait prévenu Yann Delaigue sur Le Point, c'est ça le jeu des Blacks.

Auteur de 17 points, Thomas Ramos n'a pas tremblé, lui qui était pourtant dans le viseur des Néo-Zélandais, conscients de la précision du Français. Le Toulousain, habile, est un atout majeur pour l'équipe de France pour la suite de la compétition.

Si les Blacks se sont montrés dominants et en confiance en première période, les hommes de Fabien Galthié ont dans un premier temps peiné à sortir la tête de l'eau. Les statistiques de la première période parlent d'eux-mêmes : 22 plaquages ratés côté français… 3 seulement pour les Blacks.

Malmenés, les Bleus n'ont cependant rien lâché à l'image du Rochelais Grégory Alldritt, percutant. Les Français ont aussi montré une puissance en mêlée qui a mis à mal les All Blacks. Un secteur où ils avaient d'ailleurs souffert lors de leur d [...] Lire la suite