Coupe du monde de rugby : comment certaines sélections profitent de joueurs non nationaux

L’éligibilité des rugbymen, au-delà des frontières.  - Credit:VICTOR JOLY / Victor Joly / DPPI via AFP
L’éligibilité des rugbymen, au-delà des frontières. - Credit:VICTOR JOLY / Victor Joly / DPPI via AFP

Au Japon, le nombre de licenciés ne dépasse pas les 120 000, bien en deçà des chiffres enregistrés dans des pays comme la France (324 326 selon les chiffres de la Fédération française de rugby dévoilés en mai 2023). Malgré cela, le pays du Soleil-Levant se révèle performant dans le rugby international notamment avec son exploit face aux Springboks (34-32) lors des phases de poule de la Coupe du monde de rugby 2015, considéré comme la plus grande surprise de l'histoire de la compétition et le plus grand exploit du rugby japonais.

Pour ce faire, la sélection japonaise a pu et continue de compter sur une arme secrète : la naturalisation. Pour la Coupe du monde 2023, par exemple, le XV nippon compte 15 joueurs nés en dehors du Japon. L'arrivée de techniciens étrangers et de joueurs naturalisés dans le staff a contribué à une ascension, faisant franchir un cap à l'équipe japonaise. Certains ont rejoint l'équipe récemment, tandis que d'autres ont suivi leur formation au Japon. Parmi eux, des joueurs clés tels que Kotaro Matsushima (né en Afrique du Sud), Michael Leitch (né en Nouvelle-Zélande) et Dylan Reiley (né en Afrique du Sud) ont apporté une diversité précieuse à l'équipe. Huit joueurs étrangers dans l'équipe viennent de nations du Pacifique (Tonga, Samoa et Fidji).

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