Coupe du monde de rugby: avant un possible choc contre l'Irlande, les All Blacks veulent éviter le piège italien

Coupe du monde de rugby: avant un possible choc contre l'Irlande, les All Blacks veulent éviter le piège italien

De retour à Lyon, les All Blacks ont retrouvé, ce lundi, la pelouse de la plaine des jeux de Gerland, à côté de leur camp de base pour une première séance d’entraînement à quatre jours de leur match face à l’Italie à l’OL Stadium. Installée depuis le début de la compétition au cœur des infrastructures du LOU Rugby dans le 7e arrondissement de la ville, l’équipe néo-zélandaise s’est accordée une parenthèse dans le sud-ouest – à Bordeaux avec une séance en public au stade Chaban-Delmas – depuis son dernier match à Toulouse face à la Namibie (71-3), le 15 septembre dernier. "La semaine dernière a été très utile, détaille Scott Mcleod, l’entraîneur adjoint présent en conférence de presse ce lundi matin. Cette semaine, on est sur une préparation complète. On n’a pas encore eu ce genre de semaine. Cela signifie plus de temps pour faire plus de choses. Je m’en réjouis."

Les All Blacks sont revenus sur Lyon ce samedi avant de débuter, ce lundi, la semaine qui les mènera vers leur troisième match de la compétition. Et quand on les questionne sur la possibilité de tomber en quart de finale face à l’Irlande, Scott McLeod, l’entraîneur en charge de la défense, revient justement à l’affrontement de la fin de semaine :"La vérité, c’est qu’on se concentre sur ce qui nous attend, répond le technicien. L’Italie est une très bonne équipe. Si on commence à se projeter ou à se soucier d’autres équipes, on va perdre. On ne peut pas se le permettre, on tomberait dans le piège."

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Beaucoup de All Blacks "impressionnés" par l'Irlande

Cette Irlande dont l’opposition face à l’Afrique du Sud a impressionné. "J’ai été plus qu’impressionné par l’intensité du match, révèle McLeod. La pression en conquête était énorme. Pendant 80 minutes, la défense, la circulation du ballon, les chocs ont atteint un niveau extraordinaire. Beaucoup d’entre nous ont été impressionnés en regardant l’affrontement. Ce match est une référence."

Cette intensité, ses joueurs peuvent-ils l’atteindre ? "Absolument, répond-t-il sans hésiter. On a testé un peu ça la semaine dernière. On s’est mis d’accord et aujourd’hui on s’entraîne à notre rythme. On ne veut pas se blesser. On cherche l’équilibre entre la santé des joueurs et les entraînements à haute intensité."

Mais avant, il faut passer l’obstacle italien, qui à ses yeux possède désormais des armes offensives : "De ce que j’en ai vu, ils ont vraiment fait évoluer leur attaque, analyse le technicien des Blacks. Ils avaient les sorties de ballon les plus rapides lors du VI Nations, devant l’Irlande. C’est rapide. Ils connaissent leur jeu et le pratiquent bien. Ils ont énormément progressé sur leurs passes et leurs courses. Ils sollicitent la défense pendant de longues séquences. Ils savent jouer dans le dos ou dans la ligne, et c’est très compliqué à défendre. Il faut savoir analyser ce qui se passe et réagir très rapidement."

Alors, quelle stratégie mettre en place ? "On a travaillé dur sur les plaquages, la hauteur des plaquages et la sortie de la zone de ruck, détaille encore Scott McLeod. Notre deuxième homme et éventuellement notre troisième homme sont capables de prendre le ballon, de le ralentir, parce que c'est ce qui les fait vivre, c'est ce qui permet à leur système de survivre, c'est ce qui leur permet de gagner en confiance et c'est ce qui alimente leur passion. Et c'est de ça dont nous voulons les priver."

Article original publié sur RMC Sport