Coupe de France: pourquoi ça chauffe entre Le Puy et Laval après leur 8e de finale

Le huitième de finale de la Coupe de France entre Le Puy et Laval n’est pas tout fait terminé. Si la formation de National 2 a créé la surprise mercredi soir en sortant l’équipe de Ligue 2 (2-1), les deux camps ne se sont pas séparés en très bons termes. Rien à dire sur le résultat et la qualification du Puy Foot qui défiera le Stade Rennais le 29 février pour une place en demi-finale. Rien à dire non plus sur le comportement des acteurs du match. "Le comportement des joueurs, du staff et des supporters de Laval a été exemplaire, tient à rappeler Olivier Miannay, le manager général du Puy, interrogé samedi par Le Progrès. Classes du début à la fin malgré la défaite."

"Les gens du Puy n'ont pas été respectueux envers moi et le Stade Lavallois", peste le président mayennais

Le président lavallois, lui, ne peut pas en dire autant de l’accueil du Puy. En colère après la rencontre, Laurent Lairy, patron des Tango, dit avoir "été très mal reçu". Pêle-mêle, il regrette "l’absence d’accueil pour ses supporters", des insultes contre ses joueurs lorsque ceux-ci regagnaient le car, le fait d’avoir été bloqué à la pause au moment de regagner le vestiaire. Son coach, Olivier Frapolli s’est lui aussi fait chahuter par des fans alors qu’il pensait rejoindre la salle de presse, finalement fermée. "L'organisation était en-dessous de tout, a pesté le patron des Tango sur France Bleu. Les gens du Puy n'ont pas été respectueux envers moi et le Stade Lavallois." Vendredi, Laurent Lairy a rédigé un courrier qu’il comptait envoyer à la FFF. "Je ne veux pas créer de polémique et n’attends rien en retour. Mais si on veut faire progresser le football, il y a des choses mal faites qu’il faut dire."

Miannay, DG du Puy: "Je ne veux pas qu’on pense qu’on est un club de voyous"

Du côté du Puy-en-Velay, le club a fait son mea culpa sur le "couac" de la salle de presse et s’est excusé auprès d’Olivier Frapolli. Mais la formation de N2 ne souhaite pas rester passive après ces attaques: "Je ne veux pas qu’on pense qu’on est un club de voyous", souffle Olivier Miannay qui a contre-attaqué en dénonçant le comportement de Laurent Lairy, "inadmissible pour un président" : "Les incidents qu’il évoque à la mi-temps, il les a provoqués en étant très désagréable avec les agents de sécurité et les bénévoles", regrette le DG du Puy, se défendant d'avoir mauvaise réputation. "On n’a pas l’habitude de mal recevoir", conclut-il.

Article original publié sur RMC Sport